Kemet Iii Le Chemin Vers La Lumiere
l'hiver recouvre mon corps d'un linge blanc et froid,
hiver! est-ce linceul que tu poses sur moi?
Par ton souffle glacial est-ce la mort qui me parle?
Taches-tu de guider vers elle, mes pas dans la nuit?
et dans mes longs delires,
je m'en remets a lui
ainsi qu'aux astres fideles
eux qui restent invariants comme des ecrits sacres.
lejour efface, sur mon corps endolori
infigees par l'ennui, les plaies de la veille.
il me veut supporter encore, en depit du mal qui me
poursuit,
son eprouvant rituel.
quelle est cette force qui m'attire en ces lieux interdits?
seule ivresse ne peut etre seule maitre a ces repits, seule
maitre a ces repits...
et se je rampe pour finir ma route,
c'est que mes forces me quittent
mais ma fierte est intacte.