Leeroy Indigenes
Originaires d’un terre d’Afrique, trait?s comme des indig?nes, certains ont quitt? leur village par dizaines, non, ceci n’est pas un ?ni?me couplet traitant la France comme une chienne, mais juste une vision de l’hospitalit? ? la parisienne, des hommes pris comme dans un ?tau, des bougnoules et des n?gros pour qui le c?ur balance entre l’h?tel ou le ghetto, le foyer ou le m?tro, d?sol? mais vous ?tes trop basan?s, vous n’allez pas avec la d?co, amis quelle est donc cette ADN si id?ale et visiblement absent de l’esp?ce m?diterran?enne, un constat irr?el, dans un ?tat lin?aire, o? il te faut la blanche silhouette pour faire carri?re, appel?s bamboula, bico, morue, manouche et yougos, partout les toubabs se croyant tous beaux, tous promus au travail ? la cha?ne, quant ? la merde, et ben chacun la sienne, banal comme un arabe ? la Seine, victimes d’aujourd’hui ou d’hier, issues de la classe ouvri?re ou expatri?s par la traite n?gri?re, aux ?ternels absents du PAF, le genre de personnes que l’on paye en cash et qui ne rechigne jamais pour du taf, et j’en entends qui se plaignent, ces enfants g?t?s qui ne daignent m?me pas respecter leur parents qui se saignent, au d?part plein de r?ves en t?te, ? l’arriv?e, un pi?tre produit d?riv? de c’que pratiquaient les anc?tres, loin du salaire de Sean Carter, pratiquant l’art de la guerre, m?me parterre, le m?me charter, et ce pour tous les r?fractaires, ceux qu’on fouille jusqu’aux art?res, et alors, ils n’avaient qu’? s’taire .
Refrain : Ils ont d?sert? leurs terres, plein d’r?ves en t?te, pr?ts ? tout pour un nouveau monde, ils ont su aller d’l’avant chaque seconde, voulant ?tre en famille pour de bon, surmontant monts et mar?es, bravant chaque ?preuve, r?vant tous d’un nouveau monde, ils restent d?termin?s chaque seconde, quand trop souvent leurs espoirs s’effondrent . ( bis )