Ludwig Von 88 Dans Le Jardin D'allah
Dans le jardin d'Allah pilonné de carcasses brûlantes Parcouru frissons chromatiques fictives allégories Poussière aride et sale s'élève en d'épais tourbillons Soulève un dernier souffle ardent au touriste égaré S'émeut un vent chargé vent de feu sirocco Ondulé de dunes en dunes en illusoires reflets Faire feu sous celui du soleil qui ronge qui chauffe Tirer sur les serpents viser les grains de sable Dans le jardin d'Allah agonise un passé verdoyant Planté ça et là d'une vieille carcasse de DC-10 Dans le jardin d'Allah douce comme la mort voici la nuit Glaciale comme ces amours qui s'ensablent en accords dissonants Aucun doute les montagnes viennent à lui et s'enflamment Grand temps de faire chanter la poudre hurler les femmes Restera-t'il un peu d'humilité à ses fils bien aimés De par la gloire et la folie dont il surchauffe et les pilonne Savoir si il est grand Si il déplace les montagnes Et si de l'Harmattan S'engendre pluie de flammes (2x) Dans le ciel s'irradie Une lumière trop dense Savoir s'ils viennent à lui Châtier leur ignorance