Ludwig Von 88 Pourquoi
La belle de Cadix avait des yeux de velours, quand tous deux nous luttions, pour elle brûlant d'amour. Elle restait subjuguée par ma fougue éclatante quand fou je piétinais la terre sèche et brûlante. La belle de Cadix tremblait d'un regard doux, excitée elle savait que j'était prêt à tout. Je soufflais plein d'ardeur, songeant en combattant, qu'un oeil noir me regarde et que l'amour m'attend! Pourquoi, pourquoi, quand tu restes embroché Pourquoi, pourquoi, tu veux plus faire olé Pourquoi, pourquoi, tu restes planté comme ça Pourquoi, pourquoi, quand t'es mort tu ris pas Souviens-toi, nous riions d'un entrain bienveillant, devant milliers millions aux gradins agglutinés... En passes et en esquives nous nous jouions de la mort, la narguant sous les fleurs ou les sifflets du public. Mais maintenant malheur il oscille inconscient, empalé sur mes cornes son sang va s'écoulant - tandis qu'elle hurle sa haine, rageuse et effondrée, criant de part l'arène tu es un meurtrier! Pourquoi, pourquoi, elle pleure en m'insultant Moi qui depuis toujours l'aimais en y croyant Pourquoi, pourquoi, son air large et hautain Après un coup précis s'est soudainement éteint.