Michel Sardou Lenine
Arnaud SCHUSTER Un vent de Siberie souffle sur la Boheme, Les femmes sont en colere aux portes des moulins Des bords de la Volga au delta du Niemen Le temps s'est ecoule, il a passe pour rien. Puisqu'aucun dieu du ciel ne s'interesse a nous Lenine releve-toi, ils sont devenus fous. Toi Vladimir Illitch t'as raison tu rigoles, Toi qui a voyage dans un wagon plombe Quand tu vois le Saint-Pere ton cousin de Pologne Benir tous ses fideles dans son auto blindee Toi Vladimir Illitch au soleil d'outre-tombe Combien d'annees faut-il pour gagner quatre sous Quand on connait le prix qu'on met dans une bombe Lenine releve-toi, ils sont devenus fous Ou sont passes les chemins de l'espoir Dans quelle nuit, au fond de quel brouillard Rien n'a change, les damnes de la terre N'ont pas trouve la sortie de l'enfer Toi, Vladimir Illitch est-ce qu'au moins tu frissonnes En voyant les tiroirs de la bureaucracie Remplis de tous ces noms de gens qu'on emprisonne Ou qu'on envoie mourir, aux confins du pays Toi Vladimir Illitch si tu es le prophete, Viens nous parler encore en plein de Moscou Et repands la nouvelle a travers la planete Amis du genre humain, ils sont devenus fous Ou sont passes les chemins de l'espoir Dans quelle nuit, au fond de quel brouillard Rien n'a change, les damnes de la terre N'ont pas trouve la sortie de l'enfer